Gascogne : faire vite

Une solution de reprise et d’allégement des dettes doit être trouvée avant le 30 septembre.


Les échéances se rapprochent pour le groupe landais Gascogne (bois, papier, emballage), qui emploie quelque 2 000 salariés. Le dernier accord conclu avec ses banques pour le financement de son activité arrivera à terme le 30 septembre. Et, sauf nouvelle prorogation, il faudrait que l’entreprise, lourdement endettée, parvienne d’ici là à obtenir un allégement de ce fardeau et l’injection de fonds propres par des investisseurs.
Une solution avait paru se dessiner en début d’été avec les propositions conjointes de trois fonds, dont Argos Soditic et le FCDE, dont la banque publique BPI France est actionnaire. Mais l’affaire n’a pas été conclue. Tout ne semble pas perdu pour autant, puisque le groupe intéresse des industriels qui ont visité récemment certains de ses sites.




Un rôle clé

La période estivale a ralenti le rythme de travail du Ciri, organisme public en charge des grandes entreprises en difficulté, et qui s’occupe du dossier Gascogne. Mais il n’y a sans doute plus de temps à perdre pour consolider un groupe qui joue entre autres un rôle clé dans l’économie forestière régionale.

Sans revenir à l’équilibre, Gascogne a réduit ses pertes (7,3 millions) de près de moitié au premier semestre et dispose de réels atouts, notamment dans les papiers kraft haut de gamme et les produits