Sursis pour Gascogne
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Sursis pour Gascogne
BOIS/PAPIER – Le groupe a six mois pour trouver un accord au long terme avec ses banques.
Le groupe landais Gascogne (bois, papier, emballages) vient d'éviter les écueils qui le menaçaient de nouveau à l'occasion d'une échéance financière. Ses banques ont en effet décidé de différer de six mois le paiement de créances qu'elles étaient en droit d'exiger à partir du 30 avril. L'échéance est reportée au 30 septembre. Mais, d'ici là, le groupe qui emploie plus de 2000 salariés, devra sans doute avoir trouvé un accord de plus long terme pour la restructuration de l'ensemble de sa dette financière, qui avoisine 100 millions.
Gascogne, dont les pertes en 2012, alourdies par des dépréciations comptables, ont atteint 91,3 millions, doit faire face depuis des mois à une situation financière tendue. Dans le cadre d'une procédure de conciliation, il avait obtenu en juillet 2012 un rééchelonnement d'une partie de sa dette ainsi que de nouveaux crédits, tandis que son principal actionnaire, la holding financière EEM, lui apportait 6 millions en compte courant.
Des candidats au rachat
Mais les concessions des banques étaient liées à certains objectifs (trésorerie, etc...) que le groupe n'a pu atteindre fin 2012. Du coup, les crédits précédemment rééchelonnés et l'argent frais apporté quelques mois plus tôt devenaient exigibles. L'épée de Damoclès était restée suspendue jusqu'au 30 avril dernier. Mais les discussions se sont poursuivies jusqu'à cette échéance, et même un peu au delà, sous l'égide du Comité Interministériel de Restructuration Industrielle (CIRI), organisme gouvernemental chargé du sort des grandes entreprises plus ou moins chancelantes. Et un nouveau ballon d'oxygène a donc été accordé jusqu'au 30 septembre.
Reste à savoir si, d'ici là, le groupe dont la valeur boursière s'est effondrée, n'aura pas changé de mains. Car il n'est pas certain que son actionnaire principal, la holding EEM, ait les moyens de faire face à la situation, d'autant que certaines branches requièrent de lourds investissements. Il semble que des candidats au rachat total ou partiel se soient manifestés, sans qu'on en sache plus sur leur identité.
En attendant, au premier trimestre, le groupe est parvenu à maintenir un chiffre d'affaire quasi stable (109,9 millions d'euros), si l'on fait abstraction des activités cédées. La branche bois, qui n'est pas la mieux portante, a même enregistré une toute petite hausse, tandis que la papeterie progressait légèrement.
Des signes d'espoir ?
Le groupe landais Gascogne (bois, papier, emballages) vient d'éviter les écueils qui le menaçaient de nouveau à l'occasion d'une échéance financière. Ses banques ont en effet décidé de différer de six mois le paiement de créances qu'elles étaient en droit d'exiger à partir du 30 avril. L'échéance est reportée au 30 septembre. Mais, d'ici là, le groupe qui emploie plus de 2000 salariés, devra sans doute avoir trouvé un accord de plus long terme pour la restructuration de l'ensemble de sa dette financière, qui avoisine 100 millions.
Gascogne, dont les pertes en 2012, alourdies par des dépréciations comptables, ont atteint 91,3 millions, doit faire face depuis des mois à une situation financière tendue. Dans le cadre d'une procédure de conciliation, il avait obtenu en juillet 2012 un rééchelonnement d'une partie de sa dette ainsi que de nouveaux crédits, tandis que son principal actionnaire, la holding financière EEM, lui apportait 6 millions en compte courant.
Des candidats au rachat
Mais les concessions des banques étaient liées à certains objectifs (trésorerie, etc...) que le groupe n'a pu atteindre fin 2012. Du coup, les crédits précédemment rééchelonnés et l'argent frais apporté quelques mois plus tôt devenaient exigibles. L'épée de Damoclès était restée suspendue jusqu'au 30 avril dernier. Mais les discussions se sont poursuivies jusqu'à cette échéance, et même un peu au delà, sous l'égide du Comité Interministériel de Restructuration Industrielle (CIRI), organisme gouvernemental chargé du sort des grandes entreprises plus ou moins chancelantes. Et un nouveau ballon d'oxygène a donc été accordé jusqu'au 30 septembre.
Reste à savoir si, d'ici là, le groupe dont la valeur boursière s'est effondrée, n'aura pas changé de mains. Car il n'est pas certain que son actionnaire principal, la holding EEM, ait les moyens de faire face à la situation, d'autant que certaines branches requièrent de lourds investissements. Il semble que des candidats au rachat total ou partiel se soient manifestés, sans qu'on en sache plus sur leur identité.
En attendant, au premier trimestre, le groupe est parvenu à maintenir un chiffre d'affaire quasi stable (109,9 millions d'euros), si l'on fait abstraction des activités cédées. La branche bois, qui n'est pas la mieux portante, a même enregistré une toute petite hausse, tandis que la papeterie progressait légèrement.
Des signes d'espoir ?
gdbabou- Admin
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