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Le logement dans tous ses états

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Le logement dans tous ses états Empty Le logement dans tous ses états

Message  gdbabou Sam 7 Oct - 9:44

Réforme des APL, simplification des normes, libération du foncier, logement social, politique fiscale… pas un jour ne passe sans une annonce gouvernementale autour du logement. Le sujet mérite que l’on s’y arrête tant la part qu’il prend désormais dans les revenus et les préoccupations des ménages est grande. Tour d’horizon de la situation et des différentes questions qui se posent en attendant le plan qui doit être présenté.

De qui et de quoi parle-t-on ?

Les marchés de l’habitat sont d’une grande complexité, soumis à des logiques contradictoires entre rentabilité économique et aides sociales au logement. Il y a cinq grands statuts d’occupation : les locataires du parc social, les locataires du parc privé, les accédants, qui sont donc toujours en cours de remboursement, les propriétaires des aides à la pierre (loi Pinel...) qui louent leur bien avec des loyers encadrés et les propriétaires qui n’ont plus de charge de remboursement.

Les caractéristiques des locataires du parc social se sont considérablement modifiées en 30 ans : 40 % d’entre eux appartiennent aux 25 % des ménages les plus modestes, alors qu’ils n’étaient que 16 % en 1973. Ce recentrage du parc social sur des ménages moins aisés s’explique notamment par une modification des règles qui régissent l’accès et le maintien dans le parc social.

Entre 2003 et 2013, dans l’ensemble du parc de résidences principales, la taille des ménages a diminué. Au 1er janvier 2013, un logement sur trois est ainsi occupé par une personne seule. Enfin, il y a pénurie de logements pour les publics prioritaires en Île-de-France et sur le littoral méditerranéen.

Le poids du logement dans les dépenses

Le logement est le premier poste des ménages devant l’alimentation et les transports et ce poste ne cesse d’augmenter. Selon le Centre d’observation de la société et l’Insee, la part des dépenses contraintes dans le revenu des ménages est passée de 12 % dans les années 1960 à près de 30 % en 2014. Ces dépenses intègrent le logement, les assurances et services financiers, les dépenses de télécommunications et télévision, ainsi que les frais de cantine. Si l’on observe le détail des différents postes, un phénomène massif apparaît, le logement plombe le revenu. La part des assurances a augmenté dans les années 1970 et 1980 pour atteindre 6 % des revenus, puis elle est revenue à 3 %. La part de la télévision et des télécoms s’est accrue jusqu’à 3 % à la fin des années 2000, mais est retombée à 2,2 % en 2014 avec l’effet de la baisse des forfaits. En revanche, les dépenses de logement n’ont quasiment pas cessé de s’élever, de 10 à 23 %, du fait de la hausse des loyers mais aussi de l’électricité et du gaz ou de l’ensemble des autres charges. Cette progression correspond pour partie à une amélioration des conditions de logement, mais aussi à un enrichissement des bailleurs qui ont augmenté les loyers à qualité équivalente.

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