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Management : 6 conseils pour prendre une décision sans (trop) se tromper

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Management : 6 conseils pour prendre une décision sans (trop) se tromper Empty Management : 6 conseils pour prendre une décision sans (trop) se tromper

Message  gdbabou Mer 27 Nov - 9:36



La vie en entreprise nous conduit à prendre des décisions qui ne nous laissent, avec du recul, pas toujours très satisfaits. Peut-on optimiser sa manière de décider ? Comment éviter les pièges ? Nos recommandations en six points.



1. Différer quand c'est possible



“L'entreprise valorise le mythe du bon manager qui sait prendre des décisions rapides”, constate Isabelle Rey-Millet, associée chez EthikonsultinG. En plus de la pression collective qui pousse à tout faire vite, beaucoup de managers ont intégré eux-mêmes cette pression et se sentent obligés de décider dans l'urgence.

Attention : décider dans l'urgence est parfois une manière d'éviter de réfléchir en profondeur ou de sortir de l'inconfort qui résulte d'une situation non tranchée, mais différer la décision est souvent nécessaire dans des situations conflictuelles.

“Une décision impulsive dictée par une émotion négative (colère, frustration, peur…) est rarement une décision juste, souligne Régis Halgand, formateur au cabinet PRH Formation Développement. Il est important de la différer pour laisser notre sensibilité se calmer et reprendre le contrôle de nos émotions.”



2. Prendre du recul



Un bon moyen pour prendre de la distance par rapport à nos émotions est de changer de posture : “Interrogez-vous sur ce que vous conseilleriez à un ami s'il venait vous voir avec votre problème, suggère Frédéric Rey-Millet, associé chez Ethikonsulting. Vos propos seraient sans doute différents de ce vous vous dîtes dans cette situation car vous parviendriez à prendre de la hauteur.”

Dans le même esprit, demandez-vous : “Si je fais tel choix, que va-t-il se passer dans dix min ? Dans dix jours ? Dans dix mois ?” Cela vous permettra de dépasser l'émotion à court terme pour mettre les choses en perspective et regarder la situation de manière plus apaisée.



3. Rechercher l'objectivité



“Il s'agit de prendre du recul et d'adopter un état de neutralité dans lequel tout est possible, conseille Régis Halgand. Laisser tomber ses a priori et se montrer ouvert à tout ce qui vient. Accepter aussi de regarder nos sentiments peu glorieux (désir de se mettre en avant, vengeance…) qui, s'ils ne sont pas ‘conscientisés’, risquent de nous influencer dans nos choix.”

Concrètement, cela commence par ouvrir le plus largement possible notre réflexion. Sortir des choix binaires, fruits d'une paresse intellectuelle. “Dans la vie, tout n'est pas blanc ou noir, il y a une infinité de nuances, analyse Frédéric Rey-Millet. Il en va de même dans la prise de décision. Un manager qui n'identifie que deux solutions possibles doit s'alerter : est-il vraiment allé au bout de sa réflexion ? A-t-il envisagé tous les cas de figure ?”

Attention à ne pas considérer un seul revers de la médaille : “Souvent, nous menons une analyse biaisée par notre préférence : nous nous focalisons sur les choses positives qui confirment ce que nous avons envie d'entendre, et nous négligeons les éléments qui ne vont pas dans le sens que nous souhaitons, remarque Isabelle Rey-Millet. Il est important d'identifier des points de vigilance, les éléments qui pourraient faire échouer notre solution.” Et si aucun ne vous vient à l'esprit, méfiance. C'est que vous avez vraiment perdu toute objectivité !



4. Consulter d'autres avis



“Échanger avec quelqu'un qui a rencontré une situation similaire est précieux avant de décider, assure Frédéric Rey-Millet. Il ne s'agit pas de se laisser influencer, mais de regarder, avec du recul, comment la personne a résolu son problème sans se laisser mener par ses émotions.”

Ce que confirme Régis Halgand : “Il est important d'identifier des personnes de bon conseil, qui ont de l'expérience et pourront, par leur regard différent, élargir notre vision de la situation.”



5. Écouter ses intuitions…



“L'analyse rationnelle, indispensable dans la prise de décision, n'est pas suffisante, observe Régis Halgand. Il est bon d'écouter notre intelligence émotionnelle, qui s'exprime sous la forme d’intuitions.

Les scientifiques (1) démontrent aujourd'hui la complémentarité entre cerveau gauche, siège de la raison et cerveau droit, celui des intuitions, qui prend le relais dans les situations très complexes où notre intelligence rationnelle ne peut appréhender l'ensemble des paramètres.”



6. … et son corps



“Une décision qui engendre un malaise intérieur, une lourdeur, un inconfort mérite de s'arrêter un moment, propose Régis Halgand. ‘Que se passe-t-il ? D'où cela vient-il ?’ L'écoute de ce malaise pourrait nous alerter sur des éléments que nous n'avions pas pris en compte.”

À l'opposé, une bonne décision se traduit souvent par un dynamisme intérieur, une sensation de légèreté, poursuit le formateur. Même quand les enjeux sont importants, la décision juste nous fait ressentir une paix en profondeur.

gdbabou
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