33 - Ce sont 50 M€ que Beynel (groupe PGS) pourrait investir pour sa "scierie du futur" à Salles

PGS persiste et signe : sa filiale girondine Beynel sera bel et bien "le fleuron du groupe". Une ambition affirmée il y a 3 ans déjà (APS 1818) et qui devrait s’accélérer d’ici quelques mois, avec la mise en œuvre d’un vaste projet de nouvelle scierie sur le site de Salles. "Nous sommes en train de phaser l’opération en 3 ou 4 étapes", nous indiquait ce midi Jean-Louis Louvel, fondateur et PDG de PGS. “Nous nous devons de le faire car l’actuelle scierie, que nous arrêtons 3 semaines l’été et 2 semaines en hiver, n’est pas éternelle". Accroché au programme national "Usine du futur", ce projet pourrait engager au total l’équivalent d’un an de chiffre d’affaires du site Beynel de Salles, soit quelque 50 M€. La décision de démarrer l’investissement devrait être prise dans le courant de l’exercice 2016. Pour financer ce nouvel outil, Beynel - PGS prévoit d’emprunter, mais aussi de s’appuyer sur des outils type Euro PP (placements privés obligataire à l’échelle européenne) et enfin une opération de haut de bilan. "Nous travaillons à une levée de fonds", confirme le PDG, qui se félicite d’avoir vu Bpifrance prendre 10% de PGS lors d’une précédente dilution. "Et nous avons de nouveau les moyens de nous endetter : par rapport aux dépenses engagées après [la tempête de] 1999, nous pouvons réinvestir", conclut le dirigeant.
+ Beynel dispose à Salles d’une plate-forme de stockage de bois par aspersion (32 hectares) ayant accueilli quelque 600 000 tonnes de bois et dont il destocke environ 100 000 tonnes par an. Après juin 2017 (fin du destockage), Beynel veut conserver cette plate-forme au lieu d’y replanter. Des discussions sont en cours avec les pouvoirs publics. L’objectif ? Disposer de capacités de stockage importantes et par ailleurs pouvoir rapidement faire face à de nouveaux aléas météorologiques exceptionnels.